Il a dans ce but choisi cet hexagramme issu d’un système qui en comporte 64 : le Yi-King, encore appelé Livre des Mutations ou Livre des Transformations.
Se perdant dans la nuit du IIIème millénaire, le Yi King joue un rôle déterminant dans la genèse de la pensée chinoise. Il est l’œuvre au moins d’un roi et d’un empereur chinois qui, entre 1000 et 2000 ans avant Jésus-Christ, ont imaginé ce système de signes.
Rappelant le système binaire des informaticiens, ces 64 hexagrammes sont les 64 combinaisons possibles de 6 signes pris parmi les deux suivants :
| et | 
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un trait continu et un trait discontinu, respectivement représentatifs du Yin et du Yang. Ce système de signes, on le sait, a fait l’admiration de Leibniz dont on connaît la contribution au développement de la logique fondamentale.
Dans sa fonction symbolique, ce onzième hexagramme fait supporter la terre par le ciel et signifie la paix. Il soumet la matière aux forces de l’esprit et conduit aux vertus du paradoxe lorsque, s’agissant de gérer complexité et incertitude, il convient d’associer les contraires.